Comment améliorer la qualité des données des sources ?

Lors du Transiscothon à Quimper, les 17 et 18 novembre derniers, une question cruciale a été abordée : Comment améliorer la qualité des données dans les projets de cartographie comme Transiscope ? Des échanges qui nous ont permis d’explorer les stratégies et les expériences partagées lors de des ateliers, offrant des pistes concrètes pour relever ce défi. 

Les Sprints de modération avec des bénévoles

Le concept de mini-sprints mensuels a été introduit, où un groupe de bénévoles formés se réunit virtuellement pour une durée d’1h à 1h30. Durant ces sessions, les bénévoles examinent et modèrent les points de données, souvent en recherchant des informations supplémentaires sur Internet. Cette approche permet non seulement de maintenir la qualité des données mais aussi d’impliquer les citoyens dans le processus, renforçant ainsi l’aspect contributif de la cartographie.

Validation des données par les sources

Un cas pratique a été évoqué concernant le nord de la Sarthe, où le contact avec les points répertoriés est établi pour vérifier leur existence et leur consentement à figurer sur la carte. Cette démarche manuelle est essentielle pour garantir l’exactitude des données, bien qu’elle ne soit pas toujours réalisable à grande échelle.

Implication des habitants locaux

L’idée d’organiser des ateliers locaux pour faciliter la contribution des citoyens a été discutée. Ces ateliers permettraient de collecter des informations directement auprès des habitants, tout en tenant compte des besoins concrets de la communauté, qui peuvent parfois dépasser les directives de la charte de Transiscope.

Le défi du temps et des ressources humaines

La contrainte du temps humain est un défi majeur. Pour y répondre, l’intégration de l’intelligence artificielle a été suggérée, notamment pour vérifier l’existence et la pertinence des sources via des recherches automatisées.

Adopter une approche de Cartoparty à la manière d’OpenStreetMaps

L’engagement des contributeurs pourrait être renforcé en identifiant leurs motivations, comme la passion pour un sujet particulier ou l’adhésion aux valeurs alternatives proposées par Transiscope. Ceci pourrait être réalisé en organisant des événements de cartographie participative ou des sprints thématiques.

Décroissance des points et modération globale

Il a été suggéré de se concentrer non seulement sur l’ajout de nouveaux points mais aussi sur la vérification et la possible réduction des points existants. Cette démarche impliquerait une modération globale, inspirée du modèle de Wikipédia, où une dynamique de modération collective serait encouragée.

Valorisation de l’usage de Transiscope

L’utilisation de Transiscope devrait être valorisée, non seulement au sein du réseau, mais aussi auprès du grand public, notamment avec la nouvelle version de Transiscope intégrant les événements. Ceci pourrait élargir l’audience et renforcer la pertinence de l’outil.

Conclusion

L’amélioration continue de la qualité des données cartographiques est un processus complexe qui nécessite la collaboration de nombreux acteurs, l’implication des communautés locales, et l’innovation en termes de méthodes et d’outils. Le Transiscothon à Quimper a mis en lumière ces enjeux et a proposé des pistes de solutions prometteuses pour l’avenir de la cartographie participative et collaborative.

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