Transiscope, en tant qu’initiative visant à cartographier et promouvoir des alternatives écologiques et solidaires, incarne dans sa structure et sa philosophie les principes de gouvernance collaborative des communs énoncés par Elinor Ostrom. Cet article explore comment Transiscope applique ces principes pour créer un espace de coopération efficace et durable.
Les Fondements d’Elinor Ostrom
Elinor Ostrom, lauréate du prix Nobel d’économie, a défini huit principes pour la gestion efficace des ressources partagées ou des « communs ». Ces principes comprennent des directives claires pour délimiter les ressources, adapter les règles aux besoins locaux, garantir la participation des parties prenantes dans la prise de décision, et assurer une surveillance et une sanction justes.
Application des Principes à Transiscope
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Délimitation des ressources : Transiscope, par sa charte révisée, définit clairement les critères d’inclusion des initiatives et entreprises dans son réseau, établissant ainsi les frontières de son « commun ».
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Adaptation aux besoins locaux : En reconnaissant la diversité des modèles organisationnels et en intégrant des acteurs variés (entreprises, collectifs, institutions publiques), Transiscope s’adapte aux spécificités locales et aux diverses formes de gouvernance.
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Participation des utilisateurs dans la prise de décision : Les ateliers et les forums organisés par Transiscope, comme ceux du Transiscothon à Quimper, permettent aux utilisateurs et aux parties prenantes de participer activement à l’évolution de la plateforme et de ses directives.
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Surveillance et sanction justes : Les systèmes de modération et de feedback mis en place par Transiscope assurent une surveillance des données et des contributions, avec des mécanismes permettant de signaler et corriger les erreurs ou les abus.
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Droits d’utilisation liés à la contribution : Transiscope encourage activement la participation des utilisateurs à la modération et à l’enrichissement des données, liant ainsi les droits d’utilisation à l’engagement dans la communauté.
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Règles cohérentes avec des conditions environnantes : Transiscope s’efforce de rester en phase avec les défis environnementaux actuels et adapte régulièrement sa charte et ses méthodes pour répondre à ces défis.
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Droits d’organisation minimaux : La structure de Transiscope permet une grande autonomie locale et encourage les initiatives indépendantes, tout en restant alignée sur une vision commune.
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Résolution des Conflits : Transiscope offre un cadre pour résoudre les conflits, que ce soit au niveau de la gouvernance ou dans la gestion des données, favorisant ainsi une ambiance collaborative.
Vers une Gouvernance Collaborative des Communs
Transiscope ne se contente pas de suivre les principes d’Ostrom ; il les intègre activement dans son fonctionnement quotidien. Cette approche contribue à faire de Transiscope un exemple éloquent de gestion collaborative des communs numériques, un espace où la coopération, la participation et l’innovation collective sont au cœur de la gouvernance.
En adoptant ces principes, Transiscope montre la voie vers une nouvelle forme de gouvernance collaborative, essentielle pour relever les défis de la transition écologique et solidaire. L’initiative souligne l’importance d’une gestion participative et équitable des ressources partagées, une leçon précieuse pour d’autres projets aspirant à créer et maintenir des communs durables.