Ces vendredi et samedi 9 et 10 Juin, nous étions à Strasbourg pour la 7ème édition du Transiscothon.
Ce fut l’opportunité de tester un nouveau format de Transiscothon, pensé au service des territoires et des sources (ou dans ce cas, futur sources), afin d’identifier l’apport que les membres présent·es peuvent amener par leurs expertises.
Dans notre cas, Marianne qui grâce à son travail au CAC sur l’observatoire citoyen de la marchandisation, a identifié les logiques de marché qui traversent les associations pour pouvoir mieux défendre les socles associatifs, et nous mettre en garde face aux dérives.
De son côté, Bruno et sa connaissance de l’ESS et son histoire, qui nous permis de remettre en perspective les débats que nous avions ainsi que l’usage de certains termes.
Première journée
Notre Transiscothon a commencé aux Petites Cantines de Strasbourg, par un temps de COPIL, en hybride (à distance et en présentiel), avec un temps d’échanges plutôt libres, puis un temps de co-working.
Cela a été l’occasion de faire un point sur le budget, les demandes de financement en cours, et de se répartir quelques petites tâches pour la deuxième heure. Pendant que Floriane fait un tour sur la gare centrale pour la mettre à jour, Simon et Yannick regardent comment utiliser Archipelago pour la source “Alternatiba Le Mans”, et Marianne, Bruno et Florent préparent la présentation de Transiscope qui sera faite l’après midi.
Présentation du Transiscope et atelier sur les alternatives
Nous continuons cette journée avec la présentation du Transiscope. Peu de personnes étaient présentes car la communication a été complexe avec toutes les activités proposées. Néanmoins, nous avons une heure pour discuter du projet et ses avancées.
Dans un second temps, nous accueillons des partenaires invités pour l’occasion, afin d’échanger sur la thématique : “Qu’est-ce qu’une alternative ?”
Avec la modification de la charte de Transiscope, nous intégrons dans notre conception des alternatives, celle d’origine publique avec une gouvernance multipartite donnant un pouvoir significatif aux citoyen⋅ne⋅s et usager⋅e⋅s ainsi que celles d’origine “coopérative ». Mais qu’en est-il des personnes invitées ?
Des échanges riches avec Marc, Gauthier, Christophe, Tom, Florent, Bruno, Vincent, Marianne, …
Retrouvez le panneau résumant la présentation des intervenant·es qui a duré la première heure.
Puis nous avons échangé pendant la seconde heure autour du sujet de ce qu’est une alternative pour les uns et les autres. Retrouver le résumé graphique.
Vous pouvez aussi retrouver plus de détail dans l’article écrit par Marianne dans le Klaxon de Juin 2023 et que vous pouvez retrouver dans notre blog.
Une fois ces deux temps terminés, les discussions elles ne le sont pas, et nous invitons tou·tes les intervenant·es à nous accompagner à la Grenze, deuxième lieu pour notre Transiscothon.
Deuxième journée
Nous retournons pour la matinée aux petites cantines pour nous concentrer sur la carte locale que souhaiterait développer Alternatiba Strasbourg autour d’une dualité intéressante : Monde d’avant/Monde d’Après, thématique en lien avec le nom de l’événement à la Grenze : Déconstruire/Recontruire.
Nous passons donc la matinée à échanger sur l’intérêt d’une telle carte, et de ce qu’on imagine pouvoir y mettre. Le résultat se trouve dans ces paperboards :
Cette réflexion sous un angle un peu neuf, nous a amené à nous questionner sur le besoin (ou non) de visibiliser, pas uniquement les alternatives, mais aussi ce qu’on veut voir disparaitre (sans forcément se restreindre aux organisations humaines).
Elle a aussi amené la distinction entre ce qui permet la transformation vers une société plus désirable, et ce qu’on aimerait/espère y voir, en considérant que ce ne sont pas forcément deux mêmes choses.
CartoParty et débrief
Lors du temps d’échange prévu sur l’après midi, l’idée était de pouvoir discuter de l’usage qui pourrait être fait de la carte, notamment dans une perspective de développer un outil d’éducation populaire.
En effet, Alternatiba Strasbourg a fait l’an passé tout un travail de documentation des outils et méthodes d’animations d’ateliers à destination du public, notamment celui de la “cartoparty” sur lequel le groupe s’appuyait pour interroger de différentes manières les personnes sur leurs relations aux lieux alternatifs/de la transition. Après l’avoir ré-expliquer, nous nous sommes questionné·es sur l’usage d’une nouvelle carte Monde d’Avant/Monde d’Après, dont on peut retrouver les notes dans cette photo :
A la fin de cet atelier, nous avons pris le temps avec Bruno et Marianne de débriefer sur ce format et réfléchir au prochain et nous sommes arrivés à l’idée qu’un Transiscothon sous la forme suivante permettrait de concilier les différentes difficultés/avantages identifiés dans les différents Transiscothons.